G2C1-C. L’exemple de la Guyane

1. Des trajectoires variées

La Guyane connaît un flux migratoire important (près de 40% de la population du territoire en 2021 selon l’ONU).

Les migrants en Guyane ont des origines très différentes. Certains viennent de pays voisins (Suriname, Brésil) tandis que d’autres viennent de pays plus éloignés (Haïti, Italie, Russie).

Les pays d’origine peuvent être des pays en développement (Haïti), des pays émergents (Brésil) mais aussi parfois des pays développés (UE).

Dans certains cas, le voyage présente des risques (traversée en bateau, passage illégal de la frontière…) et l’accueil dans le pays d’arrivée n’est pas toujours simple (tension). En revanche, les migrations participent généralement au dynamisme démographique de la région en période d’afflux accrus.

2. Des profils et de motivations différents

Le profil des migrants est aussi très varié : il y a des hommes mais aussi des femmes et des enfants.

Ces personnes se déplacent pour des raisons diverses. Des migrants sont à la recherche d’une vie meilleure (comme David venu du Guyana),  d’autres veulent bénéficier d’un niveau d’étude satisfaisant (comme Jean-Victor du Brésil et Ivaisa du Suriname). Il y a aussi des expatriés qui disposent de hautes qualifications (des médecins ou des ingénieurs européens sur la base spatiale de Kourou).

Il existe aussi des réfugiés qui ont fuit leur pays pour des raisons politiques ou à cause de la guerre (Syriens).