A. Des sociétés soumises à des risques croissants

1. Des risques variés et de plus en plus nombreux

Un risque est la probabilité qu’une population soit touchée par une catastrophe causée par un aléa. Un aléa peut être d’origine naturelle (météo) mais aussi humaine (pollution). Il existe différents types de risques selon les aléas auxquels sont exposées les sociétés. On distingue principalement les risques « naturels », les risques technologiques et les risques sanitaires.

Les risques « naturels » lorsqu’ils sont associés aux aléas climatiques (inondations, sécheresses, cyclones) sont les plus courants et concernent l’ensemble des sociétés. Ils sont de plus aggravés par le réchauffement climatique. En revanche, les risques sismiques et volcaniques se manifestent dans des milieux spécifiques (« ceinture de feu » du Pacifique).

Les risques technologiques (explosions, pollution) sont liés au niveau d’industrialisation d’un pays mais aussi à sa capacité d’imposer des normes de sécurité et des contrôles (prévention). Si le nombre d’accidents industriels augmentent sur la planète, c’est dans les pays en développement (Chine) que les conséquences sont les plus graves.

Les risques sanitaires (épidémies) augmentent avec la mondialisation et notamment les mobilités transnationales. Des virus localisés (Ebola) sont désormais susceptibles de se diffuser très largement au-delà des frontières régionales.

– Le résumé en schéma : Des risques variés

2. Les sociétés amplifient les risques

Les zones dans lesquelles se concentrent les hommes (densité) et les activités (villes, littoraux) sont plus exposées aux risques. Dans certaines régions où la population augmente rapidement (pression démographique), cette exposition aux risques est aggravée.

En transformant leur environnement, les populations renforcent les risques. L’urbanisation mal contrôlée favorise les inondations (« bétonisation » ou artificialisation des sols) tandis que la déforestation accentue les risques de glissements de terrain (érosion) mais aussi les effets du changement global (sècheresses).

La négligence est également un facteur de risque à l’exemple des installations humaines qui ne répondent pas aux normes de sécurité.

Enfin, à l’échelle globale, les activités humaines aggravent le réchauffement climatique responsable notamment de l’élévation du niveau de la mer. Certaines zones sont ainsi menacées d’inondations de grande ampleur (deltas fluviaux) quand d’autres risquent de disparaître (archipels du Pacifique).

Le Bangladesh est ainsi régulièrement touché par des inondations qui sont accentuées par la déforestation des pentes et le réchauffement climatique (plus de 10% du territoire sous les eaux en 2050).

– Le résumé en schéma : Les sociétés accentuent les risques


Vocabulaire

Aléa : phénomène dont l’origine échappe complètement ou partiellement aux hommes.

Catastrophe : conséquence grave (victimes et/ou dégâts matériels) d’un phénomène qui touche une société.

Érosion : usure et transformation des sols sous l’effet d’une action externe (eau, vent…)

Norme : règle qui vise à améliorer le fonctionnement ou la sécurité d’un produit.

Pression démographique : rapport entre l’effectif de la population et les ressources dont elle peut disposer.

Risque : danger qui pourrait menacer un territoire.


Documents

Etude de document (vidéo) : Le Bangladesh, en espace soumis aux risques naturels

Utiliser des images satellite : La déforestation de l’Amazonie (PDF)

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